Voilà un sujet un peu facile, vous ne trouvez
pas ?!
Quand on démarre en généalogie, on conseille
aux débutants d'interroger les proches, les grands-parents, les oncles et
tantes, les cousins, bref, tout le monde. C'est un très bon conseil.
Pour aller plus loin, je vous conseille de tout
noter et d'être attentif dans chaque conversation. Un détail a peut-être
échappé lors de votre interview à votre grand-tante et elle peut l'évoquer au
détour d'une conversation. Notez tout, y compris sur les contemporains.
Attention à ne pas publier en ligne ou sur un
livre des secrets de familles ou des faits pouvant compromettre la bonne
réputation de la cousine Ursule. Mais notez quand même ce que l'on vous
raconte, les légendes, les ragots, etc. Puis, faites comme Saint-Simon, conservez
ces documents à l'abri des regards pour les générations futures, quand toutes
les personnes concernées ne seront plus de ce monde. Car, nous, en tant que
généalogistes, historiens, nous sommes à la recherche de ce que l'acte formel
ne peut nous offrir : les sentiments, le cœur ouvert de l'Homme. La pudeur nous
pousse à ne pas tout publier, mais la conscience d'historiens à tout consigner.
Toute information peut être utile un jour pour l'historien ou le généalogiste
du futur.
Prenons un exemple simple : une légende
familiale. Mon père m'a raconté une fois qu'on disait qu'un de ses ancêtres avait
été dévoré par les requins. J'ai retrouvé un ancêtre mort en mer au large de
Buenos Aires et on peut dire qu'il s'agit de la même personne, que sa mort, qui
dut être assez banale, fut enjolivée pour passer à la postérité.
D'autres histoires, plus difficile pour les
contemporains, peuvent être consignées dans un carnet : les raisons d'un
divorce par exemple, le nom du père d'un enfant né de "père inconnu".
Si l'on avait eu ce genre de carnet venant du XVIe ou XVIIe siècle, on serait
les généalogistes les plus heureux du monde.
Alors notez et conservez. Conservez vos
archives, vos documents familiaux, vos photos, vos lettres. Si vous êtes âgés
et que vos descendants ne sont pas intéressés, songez au dépôt aux Archives
Départementales ou Municipales. Vous pourrez négocier les restrictions d'accès
si besoin est.
Le généalogiste vit souvent dans le passé, ses recherches le
poussent ainsi, mais il doit préparer le futur.
Ces conseils sont judicieux : tout noter !
RépondreSupprimerPour ma part,je fonctionne avec deux logiciels de généalogie l'un officiel et l'autre plus secret contenant des notes à ne pas divulguer à tous.