jeudi 15 août 2019

Classer ses actes généalogiques


Comment peut-on classer les actes que l’on récupère au fil du temps de sorte à les retrouver facilement ?
C’est en effet une question que votre serviteur s’est longtemps posé. Quand on commence, on a plein de capture d’écrans, d’actes en vrac, etc. Alors, comment faire ?
On va voir concrètement la manière que j’utilise, mais le plus important est que le classement doit vous convenir.

J’ai créé deux dossiers :
-          Ascendants
-          Descendants

Ascendants

Commençons par le premier. Les ascendants sont VOS ancêtres à l’exclusion de tous les collatéraux, y compris les frères et sœurs des ancêtres.
A partir de là, c’est assez simple :


Comme vous le voyez, chaque dossier porte un numéro. C’est le numéro de génération. Comme vous pouvez le deviner, chaque ancêtre l’est à une certaine génération et c’est en général noté sur votre logiciel, sur la fiche ancêtre.
Si vous avez un ancêtre plusieurs fois grâce à la magie de l’implexe, gardez le numéro sosa de sa première apparition (donc son lien le plus rapproché avec vous). Dans tous les cas, faut choisir une génération pour ces cas-là.

Allons faire un tour dans le dossier la génération 9 :


Oh, chouette, encore des dossiers ! Eh oui ! mais promis ce sont les derniers.
Le classement est simple. Nous avons ici, tous les ancêtres à la 9e génération classés par leur numéro de sosa. Un ancêtre = Un dossier.

Voyons un dossier, celui de Charles Ville :


Notons que le retrouver est extrêmement facile. Si je trouve un testament ou un autre acte le concernant, il suffit que je sois sur sa fiche Hérédis pour avoir son numéro de sosa. Et là, sur cette capture, on voit bien qu’il s’agit du sosa 410 à la 9e génération.
C’est dans ce dossier que sont centralisés tous les actes le concernant. Il se trouve qu’on y a les 3 actes classiques et rien de plus (ce qui est déjà pas mal).
Regardez la nomenclature. J’utilise toujours la même avec parfois des variantes pour les actes qui sont là depuis longtemps (avant l’harmonisation complète).
Tous les actes commencent par une lettre N, B, M, D, S. Pour naissance, baptême, etc. Ainsi :
B Ville Charles 09051745 Saint Trinit
Est composé comme suit :
B : Baptême
Nom
Prénom
Date de l’acte complète sans les barres ou autres signes. Ici c’est en date du 9 mai 1745
Lieu (Saint Trinit) + on peut y ajouter la paroisse quand il y en a plusieurs

Cette nomenclature ne sert pas à classer l’acte. L’acte est classé rien qu’en étant dans ce dossier. Ca sert à l’identifier au premier coup d’œil et à avoir les informations essentielles (notamment la commune, la paroisse ou la date exacte) car parfois les informations essentielles ne sont pas dans l’acte. Par exemple, on peut avoir la formule « l’an et jour que dessus », « en cette paroisse ». Là au moins, on sait cela.

On notera dans ce dossier le mariage Ville-Signoret. Je ne mets le mariage que dans le dossier de l’époux, ça ne me sert pas de l’avoir en double dans les deux dossiers.

Descendants

Partons d’un principe assez évident. Le frère d’un ancêtre est le fils de leurs parents communs. Ainsi, le frère doit être lié à ces parents pour la généalogie descendante.
Dans le dossier « descendants », on a les mêmes dossiers pour commencer. Un classement par génération. Puis dans chaque dossier, un dossier avec nos ancêtres :

On note tout de suite une chose : où sont les femmes ? Pour une raison simple, je ne les mets pas forcément. Laquelle ? Eh bien, si les enfants viennent des deux ancêtres, je ne vais tout de même créer qu’un dossier par descendant et autant que ce soit par celui qui transmet le nom. Les femmes y sont lorsqu’une aïeule s’est remariée et a eu des enfants d’un autre mariage car c’est ELLE qui est notre ancêtre et donc le seul lien avec les collatéraux.

Donc nous avons ici la liste d’aïeux à la 9e génération dont j’ai trouvé des enfants autres que mes aïeux. Prenons un cas concret à cette génération. Pierre Ricard, sosa 388, a eu d’autres enfants :

On voit ici plusieurs choses. J’ai choisi de commencer tous les dossiers avec « 1. » pour renvoyer en quelque sorte au dossier d'origine, mais on peut très bien s’en passer. Vous pouvez directement mettre « 1 », « 2 », « 3 ». Mais il faut absolument numéroter ; peu importe l’ordre réel des naissances car ce n’est pas pour cela que c’est fait. On peut donc voir 6 frères et sœurs + mon aïeul qui n’est bien sûr pas ici. Dans les dossiers, on met les actes comme pour les aïeux.

Et là, vous voyez sur l’image : « 1.2.1.  – RICARD Jean Baptiste ». 2.1. signifie qu’il est le fils du numéro 2, soit François RICARD. C’est ainsi que, dans le même dossier, vous aurez TOUTE la descendance de l’ancêtre choisi (ici, Pierre Ricard, sosa 388) à l’exception de celle de l’enfant dont vous descendez.
D’ailleurs, le fils de ce Pierre dont je descends, Jean Baptiste Ricard, a son propos dossier de descendants à la génération en dessous !

L’enchaînement de la numérotation pour la généalogie descendante est assez simple et surtout, votre dossier les classe automatiquement si vous respectez les normes (numéro.numéro.numéro.etc)

Pour une descendance plus importante, voici, toujours à la 9e génération, celle issue de Dominique Daulmery :


Ce sera tout pour aujourd’hui ! J’espère que cet article vous aura donné des idées ou du moins vous fera réfléchir à une manière d’ordonner, pour vous-même, vos actes informatisés !